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 Une présidentielle peut en cacher une autre

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Chloé
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MessageSujet: Une présidentielle peut en cacher une autre   Une présidentielle peut en cacher une autre EmptySam 07 Avr 2007, 21:01

Le président Bodéré, en place depuis 5 ans, va laisser sa place. L'election a lieu le 10 mai. Ont le droit de vote les membres des conseils centraux (conseil d'administration, Conseil des Etudes et de la Vie Universitaire, Conseil Scientifique).
Mais même si vous ne votez pas, cette election est capitale pour l'avenir de l'UBO et perso (et je suis sure que d'autres electeurs trainant dans le coin seront d'accord avec moi),en tant qu'electrice, j'aimerais bien avoir le maximum d'avis possibles. Je vous mets donc ci-dessous les professions de foi des deux candidats déjà déclarés : Pascal Olivard (doyen de la fac de sciences) et Jean Marie Filloque (responsable de la formation continue)
C'est long et c'est plein de termes techniques je ne vous propose donc pas LE truc fun du moment mais c'est quand même interessant. Allez courage !

Pascal Olivard a écrit:

Lignes directrices
Notre Université, forte de ses 18300 étudiants, 1600 personnels et 44 équipes de recherche, s'apprête à vivre les moments les plus importants depuis sa création.
Le classement de Shanghai a bousculé l'ensemble du monde de l'enseignement supérieur et de la recherche. La création de l'Université Européenne de Bretagne (UEB) en est une des conséquences au niveau de notre région. Les Statuts de l'EPCS UEB peuvent laisser penser, à juste titre, que notre établissement est en danger au regard des rapports de force régionaux. Toutefois, j'ai la ferme conviction que les PRES d'aujourd'hui préfigurent les Universités de demain. Seule sur
l'échiquier national, voire international, l'UBO n'est rien malgré ses domaines d’excellence. L'enjeu de ces prochains mois et de ces prochaines années sera de maintenir et de consolider sur l'ouest breton un tissu universitaire fort, susceptible d'offrir à nos jeunes un panel suffisamment large de formations s'appuyant sur une recherche reconnue.
Les prochaines semaines en particulier vont être déterminantes pour l’UBO. Deux dossiers font l’objet de toutes les attentions. Ils visent l’un comme l’autre à défendre les intérêts de l’UBO et à consolider l’ensemble de l’établissement. Il s’agit bien entendu du PRES UEB dans son volet règlement intérieur mais aussi de la candidature de l’UBO pour l’intégration de l’IUFM de Bretagne.
Le règlement intérieur du PRES est déterminant pour la défense des intérêts de l’UBO. La constitution des départements et conseils, la représentation et les modes de désignation des BIATOS et Enseignants-Chercheurs sont autant d’éléments qui, s’ils sont bien négociés, permettront à l’UBO de jouer pleinement son rôle au sein de l’UEB.
L’intégration de l’IUFM de Bretagne, bien au-delà de l’attachement profond de notre collectivité à la formation des maîtres, est, quant à elle déterminante en termes de consolidation de l’UBO et de son repositionnement à l’échelle régionale.
Au-delà de ces dossiers d’actualité, et pour consolider durablement l’UBO il faut impérativement prendre conscience de l’importance que revêt la recherche. C’est en effet le pilier essentiel de l’université et tous les choix se font aujourd’hui sur cette base. La création des postes qu’ils soient de BIATOS ou d’Enseignants-Chercheurs (même si on peut le déplorer) ne se fait que sur la base de l’excellence de la recherche et l’offre de formation de niveau master doit également être adossée à la recherche. Pour faire simple, consolider l’UBO, c’est avant tout amplifier l’effort entrepris par l’équipe actuelle en termes de structuration de notre recherche.
L’excellence de la recherche doit être une priorité. C’est le passage obligé pour que l’UBO ne devienne pas un vaste collège universitaire.
Nous nous trouvons toutefois face à une problématique assez complexe. Comment publier, animer des thématiques de recherche et tendre vers l’excellence alors que des sous-encadrements notoires existent dans certaines disciplines et que l’exigence de la professionnalisation nous impose de nouvelles obligations bien souvent consommatrices de temps ?
Une partie de la réponse pourrait être donnée par la loi (évolution des statuts des enseignants-chercheurs et reconnaissance des nouvelles missions). Nous ne devons toutefois pas tout attendre d’une éventuelle réforme car ce qu’il faut avant tout, ce sont davantage de moyens humains et financiers pour que l’université française puisse assurer l’ensemble de ses missions. En l’état actuel, nous devons de toute
urgence résoudre le problème des heures complémentaires qui asphyxie totalement l’UBO. Par ailleurs, nous devons tout mettre en œuvre pour diversifier les ressources financières de l’établissement. Il s’agit de dégager les marges de manœuvre nécessaires au déploiement d’une politique volontariste. Je compte m’y employer.
La question des redéploiements ne peut être passée sous silence. Les disciplines sur-encadrées s’inquiètent à juste titre et les disciplines sous-encadrées se demandent si un jour l’UBO prendra en compte leur droit à l’existence. Ma position est très claire sur le sujet. Les redéploiements de postes sont nécessaires. Les campagnes des emplois doivent s’appuyer sur des éléments concrets et objectifs.
Ces éléments sont au nombre de quatre : potentiel de développement, impact recherche, taux d’encadrement et nombre d’étudiants concernés. Donc, seuls les arguments recherche ne peuvent guider les choix, mais il en est de même pour les taux d’encadrement. Les redéploiements doivent s’inscrire dans une logique de consolidation et non de « puits sans fond ». Nous devrons disposer de véritables outils de pilotage pour mener à bien une politique raisonnée et raisonnable. Aussi, je proposerai très rapidement la mise en place d’un BQE (Bonus Qualité Emploi) dont
les modalités de fonctionnement devront être étudiées et validées par les conseils centraux.
La recherche, bien qu’essentielle comme démontré ci-dessus, ne doit pas être notre seule préoccupation. N’oublions jamais que l’Université ne peut survivre sans étudiants. Aussi, je souhaite placer l’étudiant au centre de notre dispositif. Notre offre de formation doit bénéficier de l’excellence de notre recherche du L1 jusqu’au doctorat. Bien accueillir les étudiants, leur permettre de réussir dans les meilleures conditions et de trouver un emploi doit être prioritaire. La professionnalisation de notre offre de formation associée à l’accueil des nouveaux publics (FC) est plus que
jamais nécessaire. Sans vouloir enfermer notre offre dans une adéquation absolue emploi-formation, nous devons cultiver cet aspect de notre mission et nous donner les moyens d’y arriver.
En termes d’attractivité et de rayonnement de l’UBO, les relations internationales constituent un véritable levier ; levier de promotion de notre recherche et de nos laboratoires (l’objectif prioritaire devant être, au-delà des collaborations strictement recherche, à mon sens d’attirer de bons étudiants étrangers en doctorat) ; mais également levier en termes d’insertion professionnelle et d’ouverture sur le monde pour nos étudiants. Nous devons aujourd’hui mener une politique volontariste afin d’élargir notamment les possibilités qui sont offertes à nos étudiants de faire un
séjour à l’étranger.

Enfin, il convient d’ajouter à cet exposé deux éléments importants. L’UBO tiendra son rang et jouera pleinement son rôle social si elle accentue les collaborations avec les partenaires de l’Ouest Breton. Elle doit être moteur en ce qui concerne notamment la politique de site. Par ailleurs, au sein de l’établissement, les enjeux sont tels que nous n’avons plus le loisir de nous disperser dans des querelles internes. Je mettrai mon énergie au service de la cohésion de notre université – cohésion entre les personnels, les composantes, les sites…. Je reste convaincu qu’il nous faut plus que
jamais travailler ensemble mais aussi libérer les énergies, de nombreux collègues ont des idées qu’il convient d’entendre et dans certains cas de soutenir. Chaque personne, quelque soit son grade, son corps ou sa fonction participe au bon fonctionnement de l’UBO et je m’engage à œuvrer pour la reconnaissance du travail de chacun dans un climat respectueux. Dans cet ordre d’idée, il nous faut cultiver le
sentiment d’appartenance pour que chacun soit fier de dire qu’il travaille à l’UBO. Je souhaite mettre en œuvre une politique sociale au service de cet objectif.
Il est bien entendu que mener l’UBO au plus haut niveau, lui donner sa place sur l’échiquier régional et bien au-delà nécessite l’adhésion du plus grand nombre et la mobilisation de TOUS les acteurs. Aussi, je me tiens à votre disposition (groupes constitués, organisations syndicales ou non, composantes, individus) pour évoquer plus précisément certains points comme la gouvernance, la recherche, la professionnalisation de nos formations, la relation Université-Entreprises et Université-Lycées, la place de l’innovation et de la valorisation, la politique des emplois, les moyens financiers, la place de l’IUFM, la communication, le volet social, la vie étudiante et bien entendu les relations internationales.
Je compte par ailleurs m’appuyer sur une équipe de femmes et d’hommes de toutes générations, de toutes composantes, qui partagent ma vision de l’avenir et qui souhaitent donner de leur temps et de leur énergie au service de notre établissement.
Fort de mon expérience, de ma connaissance de l’université, de mon dynamisme et du soutien que vous m’apporterez, je m’engage à défendre haut et fort les intérêts de l’UBO. Je suis persuadé qu’ensemble nous pouvons donner un nouvel élan à notre université.
Pascal Olivard
23 mars 2007
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Chloé
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MessageSujet: Re: Une présidentielle peut en cacher une autre   Une présidentielle peut en cacher une autre EmptySam 07 Avr 2007, 21:03

Jean-Marie Filloque a écrit:

Nous nous apprêtons, dans quelques semaines, à renouveler l'équipe de direction de notre université. S’ouvre ainsi une période privilégiée de bilan et surtout de réflexion collective dans la vie démocratique de notre établissement. Elle doit permettre aux différents candidats de s'exprimer, d'afficher leur projet et d'en débattre avec l'ensemble des femmes et des hommes qui constituent notre communauté universitaire : personnels et étudiants, et aussi avec l’ensemble de ses partenaires. Ma déclaration de candidature cherche à donner les idées-forces issues de mes convictions et veut rester la plus ouverte possible aux échanges et aux contributions.
Mon ambition est de donner à l’université toute sa place, celle de l’intelligence, de l’innovation, de la rigueur, celle que la société entière attend d’un établissement public scientifique et de ses personnels et que reprend le code de l’éducation dans un article qui fonde ma vision des responsabilités d’une équipe présidentielle :
« Le service public de l'enseignement supérieur contribue :
• Au développement de la recherche, support nécessaire des formations dispensées, et à l'élévation du niveau scientifique, culturel et professionnel de la nation et des individus qui la composent ;
• À la croissance régionale et nationale dans le cadre de la planification, à l'essor économique et à la réalisation d'une politique de l'emploi prenant en compte les besoins actuels et leur évolution prévisible ;
• À la réduction des inégalités sociales ou culturelles et à la réalisation de l'égalité entre les hommes et les femmes en assurant à toutes celles et à tous ceux qui en ont la volonté et la capacité l'accès aux formes les plus élevées de la culture et de la recherche ;
• À la construction de l'espace européen de la recherche et de l'enseignement supérieur. (art. L123-2)»
Pour autant, ces missions s’inscrivent dans un contexte de plus en plus complexe, stratifié, que l’on ne peut ignorer et qui infléchit, mais aussi enrichit, notre action. L’université, au sein de l’enseignement supérieur, n’est pas un monde à part, mais elle est l’un des multiples acteurs du développement économique et social, qui doit être abordé dans une optique de développement durable . Pour contribuer efficacement à toutes ses missions, notre université est dotée de moyens, elle définit son organisation, construit des coopérations et des partenariats mais ma conviction profonde est que c’est par l’engagement et l’action de chacun de ses acteurs qu’elle progressera. L’Université de Bretagne Occidentale, l’université du bout du monde, mais à la porte de l’Europe, a une identité forte et pèse d’un poids considérable dans le tissu économique et social. Elle doit constituer l’une des pièces centrales de la deuxième métropole Bretonne et affirmer son rôle majeur dans l’organisation du tout nouveau Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur breton, le PRES Université Européenne de Bretagne. Les quelques1600 salariés et 17 000 étudiants et stagiaires, les 44 laboratoires reconnus, les 200 formations
diplômantes de l’UBO, attirent l’attention vers le Finistère et ses ressources. Le Président et l’équipe de direction qui vont être élus doivent proposer des outils et organisations capables de conduire l’ensemble des missions dont vous les investirez en s'appuyant sur les instances élues et sur une information approfondie de toute la communauté universitaire pour faire de l’UBO une université de premier plan.

L’UBO, un pôle de recherche fort en Bretagne, au cœur de coopérations fructueuses

Mes quelques années en responsabilité d’une équipe d’accueil et de participation au conseil scientifique de l’établissement m’ont appris à quel point le pilotage et l’organisation des activités de recherche sont complexes. Aujourd’hui, il n’est pas envisageable de rester isolé pour être reconnu, ni d’ignorer les nouvelles logiques de financement des projets pour fonctionner. Le nouveau contrat quadriennal, en cours d’élaboration, permet d’affirmer que notre université a su construire des compétences et un savoir-faire en recherche de haut niveau, fondamentale et
appliquée, dans beaucoup de domaines. Cette évolution est confortée par les reconnaissances d’équipes, de plus en plus nombreuses, obtenues auprès du MENESR, de l’INSERM, du CNRS et, par exemple, par l’excellence mondiale du pôle mer identifié à l’IUEM
Les activités de recherche sont nécessaires pour asseoir une offre de formation de haut niveau, et pour assurer la mission fondamentale de développement économique et social. L’équipe à venir aura une lourde mission, celle de conforter ces domaines d’excellence, mais aussi d’en soutenir de nouveaux, en encourageant les initiatives des chercheurs et enseignants-chercheurs. La logique des financements sur projet et de l’évaluation doit être intégrée et maîtrisée par tous, tout comme l’impérieuse nécessité d’apparaître dans des réseaux internationaux. L’UBO peut déjà se prévaloir de belles réussites qu’il faudra valoriser au niveau du PRES-UEB. Le Conseil Scientifique de l’établissement a un rôle de tout premier plan dans cette nouvelle configuration régionale et je veillerai à ce qu’il soit en capacité de prendre toute sa place. L’UBO, avec un service innovant d’appui à la recherche et à sa valorisation, doit à tout prix garder son potentiel de haut niveau, seul garant de la pérennité de notre offre de formation et de notre développement. Une université forte est une université qui sait attirer, puis accueillir des doctorants et des chercheurs dans les meilleures conditions, et qui favorise leur insertion.
Fait majeur ou feu de paille, la création du Pôle de Recherche et l’Enseignement Supérieur-Université Européenne de Bretagne inquiète. Cette création doit s’inscrire dans la dynamique des coopérations existant depuis longtemps dans la région. Le PRES-UEB doit permettre un changement d’échelle des projets et une efficacité accrue vis-à-vis des financeurs. Il doit apporter de la plus-value à ses membres et non se substituer à eux. En ce sens, il a vocation à prendre en charge la plupart des opérations dont la gestion et l’impact se situent au niveau de
son emprise géographique, dans l’esprit de ce qui a fait la réussite de l’Université de Bretagne.
Le mode d’organisation du PRES-UEB, toujours en discussion et dont rien aujourd’hui ne saurait imposer une finalisation trop rapide, doit, lui aussi, s’inspirer d’une approche multi sites et décentralisée. C’est aussi un cadre possible pour gérer les coopérations et les conventions liées au futur rattachement universitaire de l’IUFM de Bretagne que l’UBO revendique
légitimement.

L’UBO, un pôle de formation supérieure efficace et attirant

L’offre de formation et de certification est aujourd’hui l’une des marques de fabrique d’une université. Celle de l’Université de Bretagne Occidentale, inscrite de manière volontariste et constante dans l’esprit de la formation tout au long de la vie, articulant formation initiale et continue, en appui sur la recherche. Les formations sont de haute qualité du fait de
l’investissement soutenu des universitaires et certaines d'entre elles ont peu d’équivalents sur le territoire. Sur la base des connaissances fondamentales et appliquées, l’enseignement supérieur doit former des étudiants capables de développer leurs savoirs dans plusieurs domaines. Simultanément à la formation de leurs compétences spécifiques aux plans
disciplinaire et professionnel, il est impérieux de contribuer à la diffusion de la culture et des connaissances indispensables à la vie de citoyens éclairés. Cet objectif doit nous guider dans l’organisation de l’ensemble de notre offre de formation et d’éducation permanente et dans son articulation avec la recherche.

La mise en place de la réforme LMD a fortement modifié nos manières de travailler et d’appréhender les relations à l’interne entre les composantes, disciplines, départements, services communs, mais aussi à l’externe avec des partenaires de plus en plus nombreux. De la création des équipes pédagogiques aux jurys de validation des acquis, notre métier évolue sans cesse. La culture de l’évaluation, tant de nos étudiants que de nos pratiques, celle de l’insertion professionnelle et du rapport avec l’emploi, s’enrichit en permanence et interroge chacun de nous.
Par ailleurs, les publics ont évolué et les attentes de la société aussi. L’offre de formations professionnalisantes, y compris en alternance ou en apprentissage s’est largement développée à l’UBO et répond aujourd’hui aussi bien aux attentes des jeunes, qu’à celles des milieux économiques. Les résultats obtenus, en terme d’insertion professionnelle, sont excellents et incitent à faire plus. L’UBO est marquée par une réelle volonté politique en faveur de l’accueil des publics à profil spécifique, aussi bien des adultes en reprise d’études, voire en accès différé aux études, que des étudiants salariés, des étudiants étrangers, des étudiants à mobilité réduite ou souffrant de divers handicaps. Je m’inscris totalement dans cette direction et proposerai, là aussi, une approche d’établissement pour améliorer encore leur prise en compte. La multiplicité des lieux et des services chargés d’assurer les services aux étudiants n’est, par contre, certainement pas un facteur d’efficacité et de visibilité. Je proposerai une réflexion approfondie pour construire un véritable service d’appui aux étudiants, sorte de guichet unique coordonnant la chaîne depuis l’information-orientation jusqu’au suivi de l’insertion professionnelle, en passant par la mobilité nationale et internationale, l’inscription administrative et les services sociaux. La même réflexion sera conduite pour l’interface entreprise (gestion des stages, des besoins en formation...) et l’interface d’accueil des adultes (Reprise d’études, VAE, Bilan de compétences, formations qualifiantes,…)
Les ressources disponibles ne sont pas infinies, mais la volonté d’avoir une offre la plus performante et innovante possible anime beaucoup d’entre nous. Résoudre l’équation des ressources face aux besoins est certes difficile. Cela implique une gestion raisonnée des moyens disponibles et doit s’inscrire dans une démarche « scientifique » dont nous nous prévalons par ailleurs. Beaucoup de logiques s’affrontent, mais, tant la gestion des heures complémentaires que celle des redéploiements des postes ne peuvent se concevoir qu’avec une approche globale, au niveau de l’établissement, en lien avec l’offre de formation, son
efficacité et les équipes de recherche concernées. Le comité de pilotage de l’établissement, lien entre toutes ses composantes, peut être le lieu de la concertation où s’élaborent les consensus, les conseils centraux conservant la décision finale.
Au-delà du CEVU, qui a pris aujourd’hui sa place dans la vie de l’Université, je suis convaincu qu’un établissement de la taille de l’UBO doit imaginer de nouvelles organisations pour tenir compte des nouveaux besoins des enseignants et des étudiants, mais aussi de notre environnement socio-économique. Je suis convaincu que l’on n’enseigne pas aujourd’hui comme hier, ou, pour le moins, que nous devons constamment nous interroger sur nos pratiques. L’UBO a innové dans le domaine en créant dès 1999 une structure ad hoc : l’URAFF. Les enseignants et plus largement tous les acteurs proches de la pédagogie en ont bien compris l’intérêt et, aujourd’hui, il semble nécessaire de concevoir un « service d’appui aux enseignants », véritable « centre de ressources » décentralisé, prenant en compte les besoins liés aux nouvelles technologies, aux pratiques pédagogiques innovantes, à l’évaluation, mais
aussi aux moyens techniques tels que la reprographie ou les moyens techniques audio-visuels, etc. Ainsi, un outil tel que l’Environnement Numérique de Travail (ENT), pourra s’enrichir et offrir de réels services individualisés à tous les étudiants, comme les supports de cours en ligne, le tutorat, etc.

L’UBO, une université attentive à ses personnels et ses usagers

Une université forte, c'est une université attentive aux conditions de travail des personnels et de vie et d’étude des étudiants, à l'évolution des statuts et des carrières de ses personnels et à l'écoute des initiatives innovantes. C'est une université qui se préoccupe de la vie universitaire quotidienne sur ses différents sites, qui se mobilise pour rendre la vie étudiante plus attrayante et qui favorise la participation. La situation sociale de beaucoup est difficile. Aussi bien les questions de garde d’enfants que les services sociaux ou de santé doivent recevoir toute l’attention nécessaire, en concertation avec nos partenaires naturels, le CLOUS, la CAF, les collectivités locales, etc., en appui sur la maison de l’étudiant. Ainsi, il faudra conforter le Conseil de la Vie Étudiante, chargé de collecter et de coordonner toutes les actions visant à l’amélioration de la vie étudiante, en lien étroit avec les vices présidences étudiantes et les services concernés.
La question des conditions de travail et, plus généralement, de la gestion des ressources humaines est le pivot de la réussite de tout projet ambitieux. Je l’inscrirai dans une approche plus globale de pilotage de l’université car la conduite d’une politique active dans ce domaine suppose la participation de tous les personnels à la vie de l'établissement, la reconnaissance et la prise en compte de la diversité des tâches et la responsabilisation. Il est nécessaire pour cela de continuer la modernisation des méthodes de gestion, vitales pour un établissement qui emploie près de 1600 personnes : statutaires, contractuels et vacataires, tout en renforçant le rôle de la Commission Paritaire d’Établissement pour les BIATOS. La reconnaissance des compétences ainsi que l’investissement dans des actions innovantes, contribuant à l’activité de l’établissement et à son image, doit trouver, autant que faire se peut, son expression dans les promotions et le régime indemnitaire. Faisant de la lutte contre la précarité un objectif en soi, les moyens seront étudiés pour proposer aux personnels concernés un statut digne et pérenne, soit en facilitant la préparation des concours, soit en tirant parti de la réforme des statuts des
contractuels « fonction publique » de juillet 2005.

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Chloé
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MessageSujet: Re: Une présidentielle peut en cacher une autre   Une présidentielle peut en cacher une autre EmptySam 07 Avr 2007, 21:05

Bon désolée pour le saucissonage, le monsieur a plein de trucs à dire :

Jean Marie Filloque a écrit:

L’UBO, une université mobilisée pour la réussite de tous et respectueuse de chacun

Ce volet « pilotage de l’établissement », vient clore cette trop brève présentation d’un projet qui s’enrichira des échanges à venir. Les enjeux et les évolutions de notre environnement nous amèneront à faire des choix et à prendre des décisions, parfois difficiles, dans le domaine de la recherche comme dans celui de la formation. Ces choix devront s'appuyer sur des processus, des méthodes et des indicateurs transparents d'une part et, d'autre part, sur une écoute et une attention particulière à la diversité des situations, notamment disciplinaires, diversité par la nature de ses composantes (UFR, Instituts, Écoles d'ingénieurs), diversité par les disciplines qui la concernent, diversité enfin par sa localisation en sites dispersés. Cette diversité est une richesse dès lors que l'on permet aux potentialités au sein des différentes composantes de s'exprimer et qu’une réelle volonté de coopérer existe. Il s’agira de renforcer un mode de gestion de l'université qui favorise la participation, la responsabilisation, l'autonomie des acteurs et la solidarité de la communauté universitaire, tout en garantissant la décision. Je souhaite proposer une équipe de direction solidaire, représentative de notre université, plurielle et animée du seul souci du développement de l’UBO, associée à un comité de pilotage stratégique. Les conseils devraient voir leur rôle délibératif renforcé, en généralisant les groupes de travail chargés de préparer les décisions et en limitant leur durée afin de renforcer la présence de leurs membres.
Pour assurer la transparence et l’efficacité des décisions et fournir aux responsables, aux équipes et aux conseils les informations nécessaires, nous devrons renforcer les outils de pilotage interne et disposer d’un ensemble d’indicateurs constamment ajustés, mis à jour et accessibles. La généralisation des démarches d’évaluation internes et externes est une des garanties fondamentales de l’excellence au niveau national, comme international et est déjà un enjeu de l’actuelle campagne contractuelle.
Contextualiser cette approche avec un souci de développement durable, est d’une actualité indéniable. En tant qu'établissement public, l'Université de Bretagne Occidentale est directement concernée par la Stratégie Nationale de Développement Durable. Cette stratégie met en avant la nécessité pour l’État et ses services de devenir exemplaires dans ce domaine en intégrant le développement durable dans leurs modalités de fonctionnement interne, notamment pour réduire l’impact sur l’environnement de leurs activités quotidiennes.
L'ensemble des actions menées dans ce cadre, du diagnostic aux mesures mises en oeuvre en passant par le pilotage des opérations et la sensibilisation des acteurs se reconnaît sous l'appellation d' « Agenda21 ». J’y ajouterai l’objectif de travailler à l’égalité professionnelle Femme-Homme, objectif spécifique du volet social en application de la charte pour l’égalité et qui pourrait déboucher sur la mise en place d’une mission permanente à l’égalité des chances Femmes & Hommes, à l’instar des universités de Rouen ou Reims. De plus, par ses activités
d'enseignement et de recherche, notre université est déjà bien présente dans ces domaines et il m’apparaît ainsi logique de proposer la mise en œuvre d’un « pilotage croisé avec le développement durable », complémentaire ou transversal au pilotage « classique ». Ce pilotage trouvera un écho dans les démarches des collectivités partenaires, conseil régional, conseil général du Finistère et communautés d’agglomérations.

L’UBO, une université dans son environnement

Une université forte est une université qui développe les partenariats, s’ouvre sur son environnement économique et social, associe un nombre croissant de partenaires à ses décisions. C’est une université qui accroît et fait vivre ses coopérations, y compris en développant ses vecteurs de communication.
• Au niveau local, l’UBO doit encore développer ses coopérations, à tous niveaux avec les collectivités locales et les autres établissements de Bretagne Occidentale. C’est la condition d’une réelle synergie d’objectifs et de moyens et le garant d’un développement de type métropolitain. Je favoriserai l’existence d’une structure d’échanges réguliers et de concertation à ce niveau ainsi que la participation de l’UBO aux différents conseils ou organisations de développement économique des communautés d’agglomérations.
• Au niveau régional, les coopérations sont fermement établies, dans tous les domaines, et les centres de décision identifiés. La mise en place du PRES-UEB devrait offrir l’opportunité de consolider l’ensemble, pour peu que certains de nos partenaires n’en rejettent pas durablement certaines dimensions naturellement régionales. Je pense particulièrement à la mutualisation des ressources pédagogiques en ligne ou à la formation tout au long de la vie, désormais de la compétence exclusive du niveau régional. J’insisterai sur cette dimension qui doit garantir l’équilibre territorial aussi bien vers le sud que vers l’ouest. C’est aussi à ce niveau que j’envisage de travailler avec les branches professionnelles pour renforcer les synergies emploi-formation et permettre aux personnes qui le souhaitent de trouver des débouchés dans l’alternance.
• Au niveau national, l’UBO entretient les relations classiques avec sa tutelle et l’émergence du PRES-UEB ne devrait rien y changer. L’évolution de l’actualité politique aura probablement une incidence sur ce niveau mais j’entends bien profiter de toutes les opportunités pour obtenir des moyens supplémentaires afin de conforter les choix stratégiques de l’UBO, comme nous avons pu le faire récemment lors de l’appel d’offres sur les plateformes d’insertion professionnelle.
• Le niveau international bénéficiera d’une attention particulière. Les projets de recherche, les coopérations scientifiques, les programmes de formation communs, l’organisation de colloques internationaux… sont autant d’opportunités pour favoriser les échanges d’étudiants et de personnels et entretenir des relations durables. Je veillerai tout particulièrement au développement d’une mobilité étudiante élargie et non discriminatoire, en recherchant des moyens spécifiques pour aider les étudiants les plus modestes tant pour leur accueil en France que pour leur départ vers l’étranger. Au-delà des possibilités offertes par le programme ERASMUS, nous utiliserons le PRES-UEB, comme la maison internationale des étudiants prévue sur Brest, pour atteindre cet objectif. Enfin, je favoriserai la mobilité internationale des personnels enseignants et non-enseignants.

Mon engagement pour l’UBO, une université forte et coopérante

Mon passé proche ou plus lointain, fait d’investissements tant dans la vie associative, syndicale que professionnelle, a conforté ma conviction que c’est par l’engagement et l’action de chacun de ses acteurs que nos organisations progressent. Je sollicite aujourd’hui votre confiance pour cette mission pour nous confortions ensemble la place de l’Université de Bretagne Occidentale.
Cette déclaration ouvre, j’en suis convaincu, un espace de débat et quels que soient les résultats de cette élection, je m’engage à tout faire pour la réussite de notre établissement, une Université de Bretagne Occidentale forte, insérée dans un environnement de plus en plus complexe mais où la coopération est seule garante de progrès.
Jean-Marie FILLOQUE, le 26 mars 2007
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MessageSujet: Re: Une présidentielle peut en cacher une autre   Une présidentielle peut en cacher une autre EmptySam 07 Avr 2007, 23:56

Oui, bon, c'est un peu compliqué tout ça, hein? Ben voilà, fallait venir en CSU… bigsmurf
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MessageSujet: Re: Une présidentielle peut en cacher une autre   Une présidentielle peut en cacher une autre EmptyDim 08 Avr 2007, 01:55

Allez vite fait, en attendant d'avoir le temps de faire de l'explication de texte complète (sauf si Jean-Phi, JM ou Apollodore veulent s'y coller) voici l'explication des sigles :

BIATOS : Personnels Administratifs et des bibliothèques

CLOUS : Antenne Brestoise du CROUS

CNRS : Centre National de la Recherche Scientifique

FC : Formation ContinueINSERM : Institut National de la Santé et de la recherche Médicale

LMD : Licence-Master-Doctorat

MENESR : Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche (The Ministère quoi !)

URAFF : Unité de Recherche-Action en Formation de Formateurs


PRES : Pôle de Recherche et d'Enseignement Supérieur
EPCS : Etablissement Public de Coopération Scientifique
UEB : Université Européenne de Bretagne
Le tout désignant la même chose : un nouveau groupement de recherche qui rassemble notamment les 4 universités bretonnes (UBO, Rennes 1, Rennes 2, Université de Bretagne Sud).
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MessageSujet: Re: Une présidentielle peut en cacher une autre   Une présidentielle peut en cacher une autre EmptyDim 08 Avr 2007, 03:17

Pour une explication de texte, c'est plutôt compliqué, ça impliquerait un jugement de fond sur l'UBO aujourd'hui et les programmes des candidats.
Pour le moment, j'ajoute juste une info, concernant le classement de Shangaï qui s'est imposé depuis quelques petites années comme l'un des nouveaux totems de l'intelligentsia universitaire française (chacun restant juge de la valeur dudit classement, et surtout de sa signification à court comme à long terme). Si vous voulez des infos dessus, allez là:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Classement_acad%C3%A9mique_des_universit%C3%A9s_mondiales_par_l'universit%C3%A9_Jiao_Tong_de_Shanghai
nb: copiez-collez le lien (au lieu de cliquer dessus), il est trop long pour que le code le reconnaisse en entier comme un lien… Rolling Eyes De là à dire que le classement de Shangai est en complexité à la mesure du lien qui y mène, il y a un pas que je ne franchirai pas tout de suite…
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Chloé
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MessageSujet: Et de 3 !   Une présidentielle peut en cacher une autre EmptyVen 20 Avr 2007, 17:15

La rumeur courrait depuis un moment, c'est offciel : Yves Bizais, doyen de la fac de medecine est candidat à la présidence de l'UBO, voici sa profession de foi :

Yves Bizais a écrit:


Propositions 2007-2012 pour l'UBO :
Pour une université de plein exercice et responsable autour de pôles d'excellence

Introduction

L'UBO aborde la période 2008-2011 dans de bonnes conditions grâce aux efforts de l'équipe actuelle : la contractualisation notamment Recherche constituera un progrès sensible par rapport aux contrats précédents, nous bénéficions d'une enveloppe très significative dans le cadre du CPER et nous sommes membres du PRES UEB. C'est heureux car cette période va être difficile du fait d'une compétition régionale, nationale et internationale toujours plus rude. Sur ces bases saines, il nous faut donc construire un projet ambitieux et responsable en affirmant notre rôle d'université de plein exercice.

Le rôle premier d'une université, c'est la formation, en particulier à et par la recherche. Je pars du constat qu'à juste titre, les étudiants font leur marché et vont là où on leur offre une formation dont le contenu les intéresse, dont la qualité est reconnue, et qui débouche sur des emplois. Nous devons donc nous concentrer sur les domaines où nos compétences sont reconnues, et sur ceux où nous voulons être reconnus. Il faudra donc faire des choix en fonction des effectifs étudiants, des coûts de formation, des débouchés professionnels et de l'image que nous voulons donner de l'UBO.
Objectifs

Il est avant tout indispensable d'offrir un programme de master / doctorat adossé à des équipes de recherche reconnues par les EPST et le MESR, qui exploite nos domaines d'excellence (enseignement + recherche), capable d'attirer les meilleurs étudiants et de leur donner une formation de haut niveau. C'est à travers ce programme que l'UBO sera visible, reconnue, incontournable en tant qu'université de plein exercice. Si les domaines d'excellence actuels sont la Mer, les STIC et la Santé nous devons promouvoir d'autres domaines d'excellence qui impliquent l'ensemble des composantes car l'UBO est une université pluridisciplinaire (ce qui constitue une force). Tout en continuant à développer l'enseignement professionnalisant, il faut aussi affirmer le rôle de l'université dans la culture et les humanités : nous ne devons pas oublier les formations qui ne sont pas directement professionnalisantes car elles restent qualitativement importantes.

Il faut en amont proposer un programme de licence en mettant l'accent sur la qualité de la formation. Ce programme doit offrir un très large choix car il vise à former de bons professionnels de niveau bac+3 (formations professionnalisantes) et de bons candidats aux masters de Brest et d'ailleurs. Il est nécessaire de revaloriser l'enseignement du programme de licence car il est souvent considéré comme moins prestigieux que l'enseignement en master alors qu'il conditionne la qualité des professionnels et des étudiants de master en aval, donc notre crédibilité à l'extérieur de l'UBO.
Contexte

PRES UEB. Il nous imposera progressivement une complémentarité de l'offre entre les différentes universités constituantes surtout au niveau MD. Nous devons anticiper cette contrainte, préciser notre offre Master Doctorat (cf supra) en tenant compte de nos forces et de nos ambitions.

Classements internationaux. ils nous fragilisent autant que les universités plus grandes que la nôtre. C'est une incitation supplémentaire à préciser notre offre en concertation avec les universités de l'UEB.

Grandes options des tutelles, notamment sur les masters. L'offre de formation de l'université française est aujourd'hui très difficile à comprendre. Il faut à la fois revenir à une classification standard et mettre en avant nos spécificités. Cela implique une double lecture de notre offre de formation : une lecture par discipline (par composante) et une lecture par "métier".
Conséquences pratiques et mise en œuvre du programme

Tout ceci nous incite à proposer une offre de formation complète et ambitieuse qui implique des choix responsables en ce qui concernent les finances et les affectations de postes (enseignants et biatoss). Il faut donc se donner le temps de la réflexion et se doter de mécanismes de décision objectifs.

Il faut travailler sur trois échelles de temps :

* Quadriennal 2008-2011 où nous allons concrétiser l'offre de formation proposée en la modulant selon les critères ci dessus tout en respectant les engagements qui ont été pris.
* Quadriennal 2012-2015 pour lequel nous devons réfléchir immédiatement sur les volets Enseignement et Recherche pour proposer une offre ambitieuse et responsable en 2010.
* Au delà, il faut mettre d'ores et déjà en place une structure de réflexion et de proposition pour ouvrir de nouveaux champs (les futurs domaines d'excellence, sans doute aux interfaces des grands domaines disciplinaires). Il faut aussi s'aider d'audits (regard externe), s'inspirer d'universités étrangères qui ont su s'adapter à un monde nouveau et se concerter avec pouvoirs locaux et régionaux.

Il faut définir des mécanismes de décision basés sur indicateurs objectifs de succès de l'enseignement et de la recherche (plus facile car grande antériorité). Ces indicateurs doivent être définis, validés et acceptés par nos conseils avant d'être employés de façon à ce que les conclusions ne soient pas discutées.

Pour la mise en œuvre, l'UBO doit faire évoluer sa gestion :

* les décisions doivent être prises par les conseils sur la base de projets rédigés, discutés et négociés en amont.
* Les décisions doivent être prises au plus près de leurs bénéficiaires (subsidiarité).
* les interactions entre Composantes de l'UBO et Domaines de formation doivent être précisées, surtout dans le contexte de l'uniformisation des domaines au niveau national.
* le coût des activités de formation et de recherche doit être systématiquement évalué.




Sujets qui me préoccupent particulièrement :

o Nous n'arriverons à faire progresser notre université que si nous (communauté enseignante et non enseignante) nous mobilisons sur un projet fort auquel nous nous identifions,
o Nous avons absolument besoin d'amplifier la formation continue des personnels non enseignants pour qu'ils se sentent efficaces et à l'aise dans des tâches de gestion toujours plus techniques sur lesquelles nous sommes (aussi) jugés.
o Nous devons proposer aux étudiants des services médicaux et psychologiques qui leur permettent de résoudre les difficultés auxquelles ils se trouvent confrontés.



Points importants qui constituent des points forts de l'UBO et qu'il faut continuer de développer :

* La valorisation : émergence, pépinières et fondations (à condition de dissocier les intérêts du bailleur de fonds et l'utilisation des fonds).
* La formation continue.
* Les échanges internationaux.
* Les NTE (capital dans le contexte des formations de haut niveau et de la complémentarité du PRES UEB).
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